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» Etat d'âme » Nouvelle écharpe
Commentaires
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Posté le 21/02/2021 à 14:35:53
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Gracieux tricot Aux pages éphéméride De brin, je passe à asticot Pourvu qu'on se déride |
Weedja  |
Posté le 23/02/2021 à 23:26:52
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La laine bleu je m'enroule avec On n'aura jamais vu lapin plus emmitouflé ! |
| Weedja |
Posté le 24/02/2021 à 00:21:58
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Je remercie serpent de laine bleu Pour cette rotondité |
| Weedja |
Posté le 24/02/2021 à 00:25:47
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Vous aussi également Qui m'avez relancée |
| Weedja |
Posté le 07/06/2021 à 09:32:39
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et elle reprit ses aiguilles et son crochet pour renouer |
justine  |
Posté le 07/06/2021 à 12:00:07
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mais la laine avait des noeuds les aiguilles étaient émoussées l'écharpe montait comme un chemin tordu vers le Golgotha et les flagellations venues de nulle part l'homme est un animal horrible |
| justine |
Posté le 08/06/2021 à 07:33:16
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alors elle fit un nid de brins de laine douloureux pour s'enfoncer dans le noir invisible |
| justine |
Posté le 08/06/2021 à 16:04:34
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les tricoteurs avaient tombé les mailles du filet qu'ils avaient tendu et perdus dans leurs embroussailles ne participaient plus |
| justine |
Posté le 08/06/2021 à 16:51:16
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les pelotons de vieille laine détricotés des vieux tricots sur le dos de la chaise mère pleins de couleurs de petits frères attendent d'être enroulés et bâtis sur cette écharpe qui relie les pauvres et les perdus ceux qui ont froid au cou alors je repris le crochet pour refaire une dentelle comme celle de la maman pour envelopper les enfants sur le dos de la porteuse d'enfants que je fus toujours un bébé dans les bras qui me parle et que je bouboule |
| justine |
Posté le 08/06/2021 à 16:57:46
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c'est pour ça tous ces petits que tu enroules autour de toi ma fille tu as peur de la solitude regarde tous ces cous nus dans le froid autour de toi tricote encore et toujours qu'une mère de laine sois ne pense pas à l'avenir tu sais bien qu'il n'existe pas non ne couds pas les morceaux il faut les accrocher ensemble c'est l'endroit le plus beau de l'écharpe longue et douce celle des enfants tibétains allongés comme des poissons dans une caque de futon bras écartés joues rouges abandonnés au rêve blanc couverts de l'immense peau entrecousue des yacks au milieu de la yourte chaude |
| justine |
Posté le 08/06/2021 à 16:59:44
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plus personne ne dort ici quand j'appelle la nuit perdue dans mon labyrinthe sans peloton sans laine enroulée dans mes cauchemars |
| justine |
Posté le 08/06/2021 à 17:11:45
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quand j’eus fini ou arrêté faute de laine et de cous je rejoignis les deux bouts avec le crochet pour faire un snood à enrouler tous ces petits cous froids dans la chaleur d’une maman . marine 8 juin 21 |
| justine |
Posté le 08/06/2021 à 17:35:08
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Nouvelle écharpe et elle reprit ses aiguilles et son crochet pour renouer mais la laine avait des noeuds les aiguilles étaient émoussées l'écharpe montait comme un chemin tordu vers le Golgotha et les flagellations venues de nulle part l'homme est un animal horrible alors elle fit un nid de brins de laine douloureux pour s'enfoncer dans le noir invisible les tricoteurs avaient tombé les mailles du filet qu'ils avaient tendu et perdus dans leurs embroussailles ne participaient plus les pelotons de vieille laine détricotés des vieux tricots sur le dos de la chaise mère pleins de couleurs de petits frères attendent d'être enroulés et bâtis sur cette écharpe qui relie les pauvres et les perdus ceux qui ont froid au cou alors je repris le crochet pour refaire une dentelle comme celle de la maman pour envelopper les enfants sur le dos de la porteuse d'enfants que je fus toujours un bébé dans les bras qui me parle et que je bouboule c'est pour ça tous ces petits que tu enroules autour de toi ma fille tu as peur de la solitude regarde tous ces cous nus dans le froid autour de toi tricote encore et toujours qu'une mère de laine sois ne pense pas à l'avenir tu sais bien qu'il n'existe pas non ne couds pas les morceaux il faut les accrocher ensemble c'est l'endroit le plus beau de l'écharpe longue et douce celle des enfants tibétains allongés comme des poissons dans une caque de futon bras écartés joues rouges abandonnés au rêve blanc couverts de l'immense peau entrecousue des yacks au milieu de la yourte chaude plus personne ne dort ici quand j'appelle la nuit perdue dans mon labyrinthe sans peloton sans laine enroulée dans mes cauchemars quand j’eus fini ou arrêté faute de laine et de cous je rejoignis les deux bouts avec le crochet pour faire un snood à enrouler tous ces petits cous froids dans la chaleur d’une maman . marine 8 juin 21 |
| justine |
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