L'ambition anéantie de l'âme flétrie
Quitte le refuge, le village, la patrie
Enterre la lumière, le chaud soleil
Les plages de tulle, du clair réveil.
Elle perd ses repères, sa confiance
Sans bagages, sans papiers, sans appui
L'élan achevé et le souffle détruit
L'injustice justifiant la répugnance.
Elle abandonne les palmiers chatoyant l'azur
L'oasis corail, mélodie du soir argenté
Terre de fratrie et berceau d'ange pur
Reflet ocre et sanglots d'aridité.
Les routes incertaines, houle faisant rage
L'exil caressant un meilleur rivage
L'espoir visé au risque du naufrage
Sans scrupules, les écarts du clivage.
Le cri immigrant déchirant le silence
Nulle résonance perçant la conscience
L'orchestre des cordes jouant des destins
Le système forgeant des sorts clandestins.
Écrit par coeur.de.saphir
savoir aimer
Catégorie : Amitié
Publié le 28/12/2013
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sait-on ce que l'on abandonne lorsque l'on part poussé (e) par le vent migratoire qui change notre histoire on part c'est tout parce que l'on est à bout et que l'on joue le tout pour le tout sans regret ? j'en doute mais l'on part coûte que coûte ton texte est sublime. | |
thimothee |
Très fort, merci du partage. Poétiquement vôtre. |
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rebecca |
J'aime les plages de tulle | |
PlaieBaque |
Un " exil " souvent forcé, fort bien brossé dans la traversée houleuse et angoissante. Amitié de ANTEROS. |
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ANTEROS |