Le vent balance doucement
bruissent les branches du sapin
mon coeur se calme lentement
azur entre deux fleurs de lin
mais c'est sous l'ombre du pommier
que me dirigent mes pensées
car là se trouve le laurier
avec ses senteurs du passé
et le basilic et le thym
en touffes de violettes fleurs
ses tiges dures à mes mains
qui écorchent encore mon coeur
au souvenir de ces journées
d'abeilles tremblantes de chaleur
de pierres fendues par les années
où je cherchais dans la touffeur
des kilomètres de garrigue
les amanites phalloïdes
et le suc écrasé des figues
les chèvres nous servant de guides
jusqu'au moulin sur la colline
où j'arrivais le souffle en berne
le soleil sur ma nuque fine
la migraine au-dessus des cernes.
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Divers
Publié le 30/06/2013
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Commentaires
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Posté le 01/07/2013 à 01:09:36
Fort agréable à lire. J'y sens bien et avec plaisir la Provence. | |
Mokolo |
Posté le 01/07/2013 à 01:16:56
Très savoureux et odorant un joli cadeau nocturne, mais que voulais-tu faire avec cette surprenante recherche ; des amanites phalloïdes ? un conflit avec ta future belle mère ? oh ! pardon ! j'exagère ! bisous | |
flipote |
Posté le 02/07/2013 à 12:57:28
le Gard peut-être ? je ne puis qu'aimer étant provençal de naissance ! | |
amnous |