Muselée devant toi comme un chien qui se tait
la pluie et le beau temps suffisaient à nos dires
je ne t'ai pas connu, tu n'as rien deviné
à ton contact mes mots mouraient, abandonnés
ridicules, inutiles, tels deux larmes séchées
s'étouffant dans ma tête de ne pouvoir jaillir
tant de choses à te dire réduites à ce silence.
Tu es parti tout seul et là, dans ton linceul
c'était l'ultime chance de te comprendre un peu
je te mangeais des yeux essayant de saisir
toute ta pauvre vie ensevelie d'ivresse
toute ta pauvre vie gravée sur ton visage...
Et tous ces mots bloqués qui jamais ne sortirent
me font une chanson muette et solitaire.
Écrit par Marouette
On ne sait pas souvent ce que l'on sème,
on ne sait pas souvent combien l'on aime, rien ne nous prépare à marcher dans le sens de la terre. Catégorie : Triste
Publié le 12/03/2013
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Commentaires
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Posté le 12/03/2013 à 12:02:46
Les sentiments non exprimés restent toujours comme une plaie douloureuse. Il faut pardonner pour oublier ces pauvres vies stériles. | |
Naoned |
Posté le 16/03/2013 à 07:31:20
bouleversant et magnifiquement écrit ! | |
amnous |
Posté le 16/03/2013 à 09:08:51
Touchant, émouvant. Je connais que trop bien ce manque. | |
Balder |