Seul sur sa terrasse,
Emmitouflé dans ses couvertures,
L'enfant, grelottant,
Observait la Lune.
Un casque sur les oreilles,
Méditant sur sa vie,
Il fit ce qu'il fit,
Réchauffant ses orteils.
Il était là, au matin tôt,
Dans l'obscurité de la nuit,
Écoutant cette mélodie,
Voyant le monde en dolcissimo.
Alors,
L'enfant trouva sa réponse.
Mais était-ce la réponse ?
Il doutait qu'il puisse l'appliquer.
Il crut comprendre alors,
Que la musique n'était pas si belle,
Mais qu'il l'écoutait car, vide,
Il se refusait à la beauté des sons naturels.
La sonate arriva à sa fin.
Doutant de son avenir, mais sans rancune,
L'enfant regarda la Lune,
Figée, comme un éphémère gardien.
L'enfant rentra à l'intérieur,
Laissant la Lune en pleurs.
Écrit par Bulle
« Ou bien parais tel que tu es ou bien sois tel que tu parais. »
--- Djalâl ad-Dîn Rûmî Catégorie : Divers
Publié le 27/12/2012
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Commentaires
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Posté le 27/12/2012 à 12:11:24
Quelques longueurs vers le milieu du poème, mais il reste poignant. Bravo |
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Mistake |
Posté le 27/12/2012 à 18:40:04
Merci | |
Bulle |
Posté le 28/12/2012 à 04:19:44
Ça me fait songer à une chanson de Okoumé. | |
Intruder |