Ce qu'il veut c'est s'enfuir
Se retrouver, être là, où il serait bien,
Peut être au milieu d'un lac proche de la rive
Avec un feu qui lui réchauffe les mains,
Occupé à écouter le silence des forêts,
Le regard braqué sur ces montagnes.
Et cet esprit qui vagabonde à son gré,
Comme s'il était surpris de son âme,
Que là où il était, c'était son rêve
Depuis toujours, qu'il avait peine à y croire.
Pourtant le vent faisait siffler ces oreilles,
L'isolant ici dans un monde à part.
Entouré d'arbres immenses, d'odeurs sucrés,
De couleurs tristes, fades mais aussi stupéfiantes
Ce rêve continue là où il s'endort épuisé,
La tête remplis comme s'il avait vécus 1000 ans.
Et le froid se glisse délicatement à travers son manteau
C'est tout son corps qui se met à trembler,
Mon dieux il aime cette sensation sur sa peau
Elle lui donne enfin la force d'exister.
Écrit par Viel arbre
La seule chose qui soit mauvaise, c'est l'ignorance et l'indifférence de l'homme à l'égard de la nature magique qu'est la sienne. Carlos Castaneda.
Catégorie : Divers
Publié le 14/01/2010
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Viel arbre au hasard |
Annonces Google |
Viel arbre écrit d'une intensité émouvante, à lire et à relire, on retient son souffle tant c'est prenant |
|
marie-ange-old |
Là je ne sais pas quoi dire à par merci pour ce compliment, qui encourage vraiment. | |
Viel arbre |
Viel Arbre bonsoir, Je n'avais pas lu ce magnifique poème, ton pseudo colle à merveille avec ton texte, c'est un petit bijoux ce poème, j'ai pris un grand plaisir à te lire cher poète. Amitiés Ange de lumière |
|
Ange de Lumière |