Dans la pénombre d'un bistrot
Où j'inscrivis ces quelques mots
Le refuge à moi pour oublier
Laissant au placard les regrets
Un oiseau m'observe de son perchoir
Dans un recoin de la mémoire
La couleur rappelle mon cœur au temps
D'un pays d'auge en plein printemps
Il m'inspire les milles avenirs
Les possibles d'un cœur au devenir
Les souvenirs artificiels
Qui mirent les cœurs en étincelles
Dans un coin, le piano à l'abandon
Depuis longtemps tait sa chanson
Qui peut être dans les enfances
Avait su inspirer à d'autres chances
Sous les voutes d'un vieux Honfleur
D'une danse su nouer les cœurs
Le scaphandre laissé à l'oubli
Salut le perroquet son pauvre ami
Depuis des années l'esprit condamné
En inertie dans le mutisme à observer
Le flux incessants de visiteurs candides
Passant ici les yeux pleins mais le cœur vide
A observer les décombres de cette cité
Que la splendeur depuis a désertée.
Écrit par yohann henry
Marche ou rêve!
Catégorie : Amitié
Publié le 04/12/2009
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Sympa ce poème trés beau. | |
eric |
très joli poème!bs. | |
zelma |
J'aime beaucoup mais j'y sens une pointe de nostalgie ! amitiés Louann |
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louann |
Trés bien écrit, beau poème. Amitiés |
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singe vert |
pour la nostalgie, c'est que honfleur est une ville sublime pour ceux qui savent voir ce qui mérite d'être vu. Mais cette petite ville côtière normande est bafoué par la multitude de touristes venant ternir l'éclat de son histoire. | |
yohann henry |