Les pierres se font lourdes;
Mes épaules cèdent sourdes
Du poids qu'elles soulèvent;
Ciel ! Où est la future relève ?
Mes yeux sont trop fatigués,
Deux petites coquilles à flotter,
Dans un lac trop large pour eux;
Au milieu de tout, un dément.
Le chemin s'enduit d'épines
Les chevilles se font percées
Devant les cahots mal gérés
D'une chaussée de ruine.
Mes oreilles sont esquintées,
Deux antennes réceptives.
A mon poste, plus de missive
Nul courrier n'est à distribuer.
Le grain de sable s'oublie,
Poussière d'un œil terni,
Qui perle dans un désert.
Meurtri ! Et parfois austère…
Ma langue à toute saveur
S'est refusée de bon cœur
Car le goût est à l'eau
Qui coule des marigots.
Les oasis se meurtrissent
De multiples coups invisibles
Dont l'esprit joue l'insensible
Cela fait que l'on les maudisse.
Les senteurs se confondent
Dans un bruit de poudre.
On ne voit plus que de la suie
De tous ces empires détruits.
Les cieux s'ombragent
Sous le joug d'un être inconnu
Qui a pleuré des pages des pages
Pour obtenir des nuages un intrus.
Je sens une masse grise
S'infiltrer et faire sa mise.
Son toucher me fait frissonner.
Je me réveille en nouveau-né.
Cinq épées s'enfoncent dans ma chair
J'en perçois chaque infime vibration
Tressaillant à chaque nouvelle palpitation
Je vois, je sens la saveur du toucher délétère
Chut j'entends au loin un cri….
Écrit par Azurelle
La vie est un défi à relever, un bonheur à mériter, une aventure à tenter.
Catégorie : Divers
Publié le 07/04/2009
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Génial, encore conquise par la puissance du texte. | |
vishnou |
Merci Vishnou ^^ | |
Azurelle |