J'ai enfanté des races diverses et pures
J'ai donné la vie qui s'est épanouie
J'ai coloré ma peau de verdure
J'ai nourrit tout ce qui vit sous mon parvis
Et pourtant je meurs aujourd'hui
Mise à nue, j'étouffe, asphyxiée
Le vert de ma peau disparaît, pollué
Toute la vie que j'ai enfanté s'enfuit
Alors j'ai entrepris un combat
L'ultime combat pour ma survie
Une guerre contre mes enfants les plus ingrats
Pour mettre fin à leur hégémonie
J'ai abattu tempêtes sur leurs façons injurieuses
J'ai détruit par le feu leurs maisons indécentes
J'ai envoyé au combat mes armées virulentes
J'ai noyé leurs villes sous des eaux tumultueuses
Les humains brillent par leur ignorance
La bataille semble perdue d'avance
Mes légions virales combattent avec véhémence
Mais gagnerons t'ils grâce à leur science?
Peu importe l'issue, ce ne sera que tristesse
Perdre un enfant ou mourir de sa main
Le dilemme d'une mère à l'avenir incertain
Puisse les dieux nous sauvez dans leur grande sagesse
Signé: Votre mère la terre!
Écrit par Musouka
Soyez rebelles et insoumis
Catégorie : Environnement
Publié le 27/01/2021
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Magnifique ! j'ai envie de répondre à cet appel par un autre cri : J'ai peur qu'un jour ne vienne, Où à l'homme amoureux manquerait la rose, Et que le poète ne se souvienne, Des merveilles qui réveillaient ses odes et ses proses. Ces hautes cheminées qui brûlent trop l'oxygène, Dévoilent la pudeur du beau soleil. Il devient incandescent et galvanise le système, Les fumées opaques masquent la splendeur du ciel. Les bateaux déchargent leurs poids de noirceur, Le paysage des rivages n'est qu'une triste épave. Les volatiles magnifiques piégés dans leur candeur, Spectacle désolant infligeant la douleur aux braves. Ma respiration est en danger je souffre, Je tire la sonnette d'alarme, c'est l'heure. Ces forêts qui partent je vous préviens, j'étouffe, Vous gâchez irréversiblement vos trésors. Vous déséquilibrez les cycles vous semez les cyclones, Dévastateurs, déluges emportant sans pitié, Des villes entières ou grandes zones, Le climat change c'est hiver en été. Sauvez-moi avant que les paradis d'évasions, Ne meurent par les cuisantes émanations. Les centrales qui explosent c'est l'amère réalité, C'est la main de l'homme et non pas une fatalité. Votre planète 2009 |
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Yuba |
Pauvre Gaïa, meurtrie, dévastée, exploitée jusqu'au plus profond de ses richesses, vos avez raison de l'invoquer et de prier pour que s'éloigne son diès irae (quel chambardement!). | |
Banniange |
Bonsoir .. Quel beau Cri !! Bravo !! LyS .. |
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Lys-Clea |