Spectres, brume et brouillard s'expulsent de la gorge
De la nuit sans regard quand martèle la forge
D'atroces cauchemars, rejetons de la lune,
Hydres et tarasques errent dans les lagunes,
Au chant des sirènes, ce piège maléfique
Comblé de cadavres au rictus sardonique,
Un cortège blafard de moines apostats
S'enfonce dans le sable où sifflent des cobras,
Dans la cité fantôme aux hurlements des hyènes
Quelques hystériques griffonnent des pentacles
Tandis que les comédiens qui affligent la scène
En quête d'un auteur ânonnent des oracles,
Qui chuchote toujours sous la chambre funèbre
Où tu meurs chaque jour à l'heure des ténèbres?
Tu le sais, les monstres dans tes rêves immondes
Sont par toi engendrés pour infester le monde.
Écrit par Banniange
Il faut habiter le monde comme un poète
Catégorie : Fantastique/Sf
Publié le 10/01/2021
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Commentaires
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Posté le 11/01/2021 à 09:03:03
brrr, impressionnant ! "la nuit sans regard".... bravo pour tes mots puissants. |
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capri |
Posté le 12/01/2021 à 00:05:42
Je les imagine trop bien ces monstres errants dans la nuit. Bouh , je te jure j?ai eu un frisson ! :-) |
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Iloamys |
Posté le 12/01/2021 à 07:41:58
Le monde de la nuit est parfois terrifiant mais... ta poésie le sublime. MERCI pour ce partage Amitié |
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lefebvre |
Posté le 12/01/2021 à 09:05:59
Merci pour vos généreux commentaires mais attention, ce n'était pas un cauchemar! | |
Banniange |