(Ma mère : écris un poème sur le nez, en alexandrins.
Moi : )
C'est un fin roux museau, un habile flaireur
On dit : si j'ai le malheur de faire un mensonge
Aussitôt tenace et têtu vite il s'allonge
Mais c'est faux ! Jamais il ne change de longueur
La référence nasale était bien facile
Elle se voyait au milieu d'une figure
Je ne suis pas un gogol, non, soyez-en sûrs!
J'écris avec Pinocchio, sage et docile
On m'a bien reproché mon modeste odorat
Apparemment je ne vois plus loin que son bout
Je ne comprends ni sous-entendus ni tabous
Je reste littéral, fidèle à mon aura
Aquilin et mesquin, il est presque crochu
Si il était plus long-n'est-ce pas, Cléopâtre?
On m'emmènerait illico chez le psychiatre
Pour répéter la tirade qu'un jour j'ai lue
On a tant dit et écrit sur ce long morceau
Je suis sûr que quelqu'un en a fait une thèse.
L'instinct qu'il représente tant de fois me pèse
Que je le réduis souvent à un bout de peau
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Drole
Publié le 13/10/2020
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La première strophe est très habile. J'ai éclaté de rire à la seconde. Merci pour cet instant. |
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Bonsoir, Excellent !! On flaire ici des Vers cocasses .. Bravo ! LyS .. |
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Lys-Clea |
ça je te l'avais dit il vaut mieux parler du nez que dire du mal de ses voisins |
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justine |