Je me rappelle du temps où je ne voyais pas
Nos égaux aussi vivant que de la ferraille
Pour cause; leur dernière graille
Gaïa et le plastique,
forment à présent un mélange hétéroclite
Je me rappelle du temps où je ne voyais pas
Quel joli poisson dans cette prison de verre
Mais, ne devrait-il pas être de l'autre côté de l'hémisphère?
Et ce majestueux et incommensurable requin
Est-il normal qu'il tienne dans sa gueule son copain?
Je me rappelle du temps où je ne voyais pas
Un éléphant, une orque et pourquoi pas plus grand?
Ce bassin remplacera très bien un océan
De toute façon personne ne remarquera
Leurs cris, c'est de la joie!
Je me rappelle du temps où je ne voyais pas
Mais à présent je le perçois
Dans ce monde où les noms des victimes sont censurés
Ma solution est de gueuler.
Écrit par Euphemisme
Famille de poètes n'ayant visiblement pas partagés son talent a toute la descendance Mais bon, écrire ça apprend des mots et puis c'est rigolo.
Catégorie : Amitié
Publié le 11/02/2020
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Bravo pour ces cris d'un coeur blessé par l'inconstance et la consommation effrénée des humains, qui fait de la pollution l'avenir à court terme ! Requins disparaissant et plastique en accroissement sont les compagnons de route de nos misères... Bon retour Euphemisme ! | |
jacou |
Merci beaucoup! :) | |
Euphemisme |