Les feuilles acides sont tombées
Le soleil brûle leurs émanations
Je vois les oiseaux chanter
La liberté flatte mon imagination
L'ombre est bien habillée
Je danse enfin dans les prés
Les arbres me saluent au passage
Le sourire jusqu'aux nuages
Je ris les yeux fermés
Ella a du style
Le vent scille une mélodie
Que seuls les grecs ont compris
Je n'en serai pas rassasié
À jamais j'en sourirai
Elle se faufile
Je cueille les petits fruits
Qui apparaissent par milliers
Formant un joli tapis
Le tout pour émerveiller
Pour nous achever
Les animaux de la forêt
Sont attablés pour un festin
La musique des champs sans arrêt
Je les vois m'observer d'un air malin
Je suis mort à l'intérieur
On me présente une offrande
Ils sont tous venu à temps
Les animaux, la forêt et ses guirlandes
Pour m'offrir la clé des champs
On me force à vivre
Que de joie je pleure
Je ne compte plus les étreintes
Et je peux dire sans crainte
Adieux les malheurs
Je n'attends que l'heure
Respirons le parfum du bonheur
Courrons jusqu'à l'infini
Le temps n'est plus ici
Il n'y a que bonté et bons cœurs
Qu'elle me délivre
Il faut toujours philosopher
La vie ne fait que nous offrir
Ses plus belles idées
On doit s'en nourrir
Mes repas sont sans goûts
Mes amitiés sans émoi
Mes joies éphémères
Mon sourire absent
L'ombre et le soleil
Les deux frères ennemis
Et cette épée qui veille
Me guettent à vie
Écrit par Altair
Memento Mori Car Cette Plume de Sang Et De Larme Le Sait
Catégorie : Divers
Publié le 12/12/2019
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au secours à l'aide Altair se meurt à l'intérieur comme nous tous mon cher mais moins que ça puisque nous écrivons |
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marinette |
Excellent poème à savourer comme un nectar ! Philosopher et ressentir sont les deux mamelles qui nous abreuvent, les sensibles, de leurs laits nourrissants et nous extraient de nous-mêmes. Vos vers sont des constatations très justes, Altair. | |
jacou |
Ces vers sont froids dans l'ensemble mais recèlent une juste analyse de la réalité. J'ai aimé vous lire | |
roserose |