un jour le soleil se lèvera pour toujours
ou au moins pour un temps
qu'importe
je voudrais être seul dans cette pièce à te le dire
je t'attendrai au seuil de ma maison
les mains jointes dans l'attitude que tu espères
les jours fuiront
le temps fera tomber sa poussière
partout sur les toits
sur le seuil des fenêtres
jamais je ne verrai tant de sourires se poser sur les arbres
la forêt où je demeure
en sera émerveillée
assieds-toi un moment
je ne peux pas te rejoindre
mais
j'aime à te contempler dans le soir
ô viens
ne tarde pas
tu es la vie tu es l'amour
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Écrit par PaulLuren
Dans bien longtemps je suis passé par le château des feuilles (R. Desnos)
Catégorie : Amour
Publié le 02/12/2019
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Commentaires
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Posté le 02/12/2019 à 09:04:11
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Important : Je ne suis responsable ni des majuscules ni de la justification typographique du texte qui devrait être tout autre. |
PaulLuren  |
Posté le 03/12/2019 à 00:20:45
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Je ne suis pas entièrement responsable de mon commentaire, réalisé sous l'enthousiasme de lire ce que vous arrivez à vaincre afin de vous exprimez avec fluidité : vos vers témoignent à leur façon de votre lutte pour abstraire le contenant disgracieux à vos yeux par un contenu très plaisant, et cela j'admire ! |
| jacou |
Posté le 05/12/2019 à 20:22:39
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Belle analyse, originale et qui me touche, mais le processus baudelairien que vous évoquez n'est pas si conscient que vous le supposez : j'écris quand j'en ressens le besoin pressant ; les premiers mots viennent, et je me laisse guider par eux. Je sais rarement où je vais aboutir et de quoi mon poème sera fait. En tout cas, je n'ai rien à dire qui relève de la claire intention... Un grand merci à vous. |
| PaulLuren |