Je vais, troublant parmi les papillons
-A l'auberge des lacs et des Étoiles
Infinies- les hautes fleurs vermillon,
Mariant à mon amour des songes de bals
Et mon coeur par ton regard transpercé.
Tu pénètres mon âme et mes longs rêves
Et tu te reposes dans ma chair aimée
Si ta tendresse ne perd de son longève.
Y mettre de la chaleur, dans le corps
Et dans le feu brûlant de nos caresses,
Ultimes fanaux de nos hautes bassesses,
Xérès qu'on goûte dans la bouche en renfort !
Écrit par Etienne de Mirage
Le coeur est une langue qui se passe de mots.
Catégorie : Amour
Publié le 30/11/2019
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Commentaires
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Posté le 30/11/2019 à 10:44:16
Un poème magnifiquement s'ouvrant sur une strophe splendide qui donne envie. En plus, j'ai appris un mot que j'ignorais : "longève", et qui sonne bien, puis je saurai désormais d'où je tire ma longévité relative ! Je n'ai repéré qu'en deuxième lecture l'acrostiche : alors là bravo Étienne ! |
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jacou |
Posté le 30/11/2019 à 11:57:44
C'est en lisant le Maître Rimbaud que j'ai découvert ce mot : ma foi très beau et fort utile puisqu'il rime avec "rêve" ! à utiliser sans modération :) | |
Etienne de Mirage |
Posté le 30/11/2019 à 12:51:58
Les yeux sont les miroirs de l'âme dit-on mais ils célèbrent aussi la beauté des corps dans ce beau poème sensuel! | |
Banniange |
Posté le 30/11/2019 à 15:27:48
J'aime le poème ! Une jolie rêverie en chanson de notes étoilées... Bravo Etienne ! |
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Yuba |
Posté le 14/12/2019 à 13:44:09
j'aime bcp ! | |
douceurdevivre |