Le silence fait taire
Ma mère vague l'écume
De proche reproche
De l'un de l'une
Sa chanson est un fado
Il m'enserre le cœur
Elle embrasse par ses mots
Les vivants puis les morts
Je suis douce
Je suis fille
je suis enfant
On est si peu
Rêveuses du jour
D'un ciel limpide
D'un ciel toujours bleu
Et au frisson d'un matin
qui effleure simplement
l'insaisissable
du sens de la vie
À frémir sans bruits
Rien d'autre n'est semblable
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de MARIE L. au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 06/11/2019 à 17:37:57
Oui ! Chère Marie L , Rien n'est semblable à la chanson silencieuse d'une mère ... Sans parler sans même bouger , juste par un regard elle fait enjoliver la vie autour de toi qui au besoin fera aussi éloigner les vautours autour de son enfant... Ce poème va aux favoris car j'avais besoin de le lire ... Bisous ma L *** |
|
Yuba |
Posté le 06/11/2019 à 18:18:08
Le silence en vos mots résonne comme le chant de l'océan mouvant du coeur, comme l'infini du ciel de l'âme. | |
Matriochka |
Posté le 06/11/2019 à 18:31:49
Top ! domi... |
|
dom1 |
Posté le 06/11/2019 à 19:41:56
quelle sensibilité magique intense bises:) | |
romantique |
Posté le 06/11/2019 à 19:53:28
J'adore cette fin poétique où tout est dit. Les frémissements nous maintiennent en vie. Un frisson et c'est le corps entier qui se met en marche, l'esprit en éveil. J'aime lire ta jolie poésie légère mais profonde quand elle est relue avec les yeux de l'âme. Merci Marie aux ailes déployées. | |
jacou |
Posté le 06/11/2019 à 23:07:56
Fado Vous entrez fatigué sans espoir Envie de repartir La lumière s’éteint Il arrive tout noir Et tout de suite chante Non il ne chante pas Il pleure dans son âme Déjà la larme vient Je suis collée au ciel Cet infini saudade venu on ne sait d’où Avec la voix qui chuinte Il est là sur sa chaise Respirant sa guitare Et moi je ne respire plus Cante hondo Entre une contrebasse Une guitare enfant Aux harmoniques fins Des finales soudaines Me laissent suspendue Et le chant continue Et chuinte Puis vient un cavalquinho Et une clarinette Qui sortent par instants Trois accords si discrets Recueillement respect Du gris du noir du blanc Aucun effet de son de scène Tout vient du centre du ventre Je suis perdue qui suis-je Antonio Zambujo dit je suis fatigué Naturel simplement Et il reprend Au bout de quelques chants Il dit voilà c’est fini Je crie non Ils se lèvent et saluent On applaudit tristesse Et il revient tout seul Chanter Un fado de son cœur Son fardeau sa souffrance Si dure et si légère Il dit je ne sais pas Pourquoi je chante Le fado Je ne partirai plus j’ai mis mon âme en l’air Où suis-je Tristeza coraçao . 2 avril 2011-marine |
|
marinette |
Posté le 08/11/2019 à 11:31:47
Des mots en décoction agréable. Le silence n'a qu'à bien se tenir ! |
|
Weedja |
Posté le 08/11/2019 à 13:44:43
Ce poème est plus que beau il est magnifique tendre et plein de sensibilité. Douce Marie je le garde vers moi et je sais que souvent je m'imprégnerai de ses mots. Belle journée | |
roserose |
Posté le 14/11/2019 à 16:58:16
Rien n'égale le silence, c'est si vrai ... En lui toutes les musiques. En lui tous les horizons ... Merci pour ce très beau poème, tout en effleurements, si pénétré de silence :) |
|
Ombrefeuille |
Commentaires
Annonces Google |