Sous une lune résidait l'âme,
Un esprit vit la jouissance
En compagnie d'une femme
Au port de complaisance.
Puis vient au tour de l'argent,
L'invitant au bal financier
Bien gardé par ses agents,
Mais aussi armé de ses huissiers.
Vient autour du plaisir charnel,
Fermant ses rideaux rouges,
Accueillant l'extase d'un moment
Ou le fusionnel semble étinceler.
La danse ouvre un bel éventail,
L'Homme mange et couche,
Le soleil pleure sur ses bétails
L'orage prépare sa fourche.
Vanité qui es-tu donc ?
Dis-moi qui est ta mère ?
As-tu un objectif quelconque ?
Pourquoi œuvres-tu pour l'éphémère ?
Ni magicien, ni docteur, ni sage
N'a pu répondre à ton mystère,
Du haut de sa tour le mage
À en même sondé les aires
Pour le savoir, mais hélas rien.
Au final vanité tu n'es qu'ombre.
La mort t'efface comme l'éponge,
La nuit t'avale dans les pénombres
Infini dans le couloir du mensonge.
Réponse à un jeune homme
Qui cherchait à connaitre la vanité
Mais qui n'a pas su que le monde voir
Même l'infinie grandeur n'est qu'illusion.
Écrit par FauconNoir
"Une fois vos jambes perdues, vous ne pouvez parcourir que la moitié du chemin" - Sebastian Michaelis & Ciel Phantomhive
Catégorie : Poésie
Publié le 29/11/2019
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Ce poème me laisse songeuse, la fin m'intrigue... Je n'avais jamais pensé que l'infinie grandeur pouvait aussi être vanité. Est-ce que tout est vanité, même les croyances les plus nobles ? Merci Faucon... | |
Ombellune |
Vanité, tout n'est que vanité, a dit le psaume. Même moi, le vaniteux, j'apprends encore de poésies comment les poèmes s'écrivent, et c'est heureux, en lisant ces réflexions poétiques. Merci à vous. L'infinie grandeur est le domaine du sublime, de la démesure (hubris cher aux Grecs anciens) et c'est encore de la vanité de la nature proposée à notre entendement que cela, c'est justement dit. | |
jacou |