Je ne vous parle pas de ces rêves imposés
Par notre subconscient qui nous les rend pêle-mêle
En se donnant la peine de tout bien mélanger
En nous attribuant des cornes ou bien des ailes.
J'ai choisi de parler de ces rêves éveillés
Où l'on est très souvent un Roi ou une Reine
Où il n'y a jamais d'obstacle à surmonter
Où c'est un autre sang qui coule dans nos veines
Nos rêves sont naturels lorsqu'on est un enfant
Le passage obligé pour découvrir le monde
Mais naissent aussi les peurs que l'on ne sait comment
Rejeter loin de nous dans une eau très profonde.
Mais nous avions alors tous ces contes de fées
Ou la fin laissait place à nos espoirs d'enfant
Où les cris se changeaient en douce mélopée
Qui transformait nos rêves en vrais enchantements
Nous pouvons retrouver ce parcours bien construit
En laissant nos pensées se transformer en rêves
Dans lesquels le mot fin devient un interdit
Et qui offre à nos peurs le début d'une trêve.
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Rêver contre l'angoisse ? Vaste programme... Moi je veux faire face ! Et quelques gammes... |
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scyles |
Beaucoup de vers me parlent. Adolescent, j'étais un grand et doux rêveur sur un fond musical portant mes espoirs. Aujourd'hui, je ne rêve plus guère, ai-je tant vieilli ?... Je laisse les rêves nocturnes me mener par le bout du nez, décoctions de mes jours et fantasmes. Mais les rêves contrôlés sont les plus intéressants, surtout pour un poète en quête de visions imaginaires l'enrichissant. J'aime votre poème à cette aune très attrayante. | |
jacou |
scyles, il y a des moments où l'on ne peut plus faire face, aussi forts que nous soyons. | |
Janus |
Ce beau poème me remémore une citation de Paulo Coelho: "On ne peut pas dompter les rêveurs." Les vrais rêveurs sont libres dans leurs rêves, libres de les écrire aussi en poésie, et tous les poètes sont d'indomptables rêveurs! |
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Matriochka |
En effet, Janus, il vaut mieux rêver parfois. J'envie votre évasion et votre recul. J'ai parfois le sentiment de patauger un peu, à force de vouloir faire face. |
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scyles |