Je vois dans ses yeux ronds
Des lueurs de démence,
Des chemins vagabonds
Et des diables qui dansent.
De ses fines prunelles,
Vers ses joues violacées,
A l'éclat d'aquarelle,
Coulent des pleurs glacés.
Et ses lèvres exsangues,
Comme un étau de chair,
Emprisonnent sa langue
Et empoisonnent l'air.
Sur sa gorge, ses veines,
Des cordes de violon,
Qui vibrent avec ses peines
Et ses sanglots si longs.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 10/09/2019
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Commentaires
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Posté le 10/09/2019 à 08:05:46
Lecture vraiment appréciée Merci du partage |
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Belle de jour |
Posté le 10/09/2019 à 09:33:40
un poème tres expressif et saisissant de réalisme..merci Virgile | |
Aria |
Posté le 10/09/2019 à 11:01:09
un violon qui pleure des images qui dansent très beau |
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marinette |
Posté le 10/09/2019 à 11:47:15
Belle poésie, très chantante. J'aime, surtout le quatrain final, un régal ! Merci du partage ! | |
jacou |