Il se promenait souvent libre et solitaire
Une cigarette serrée entre ses lèvres si fines
Il tournait en rond sur son vélo cabossé
Entre les baraques vides et la place déserte
Et je revois ses yeux
Un azur printanier qui me charmait par tant de bleu
Il se promenait dans une sorte de nonchalance désinvolte
Les paysages comme empreints dans ses regards fugitifs
Et sa liberté envolée dans les torsades fumeuses
Échappée de sa bouche comme un baiser évanoui
Et je revois ses yeux
Un azur vagabond qui fascinait par tant de ciel
Il se promenait ailleurs l'ombre légère
Le cœur lourd scrutant l'azur du ciel à la recherche
D'horizons plus bleus il tournait en rond sur le bitume noir
Entre le vide des baraques et le désert de la place
Et je revois ses yeux
Un azur triste bouleversant dans son éclipse
Je l'aperçois encore parfois comme absent
Errant dans mes regards azurés dans une pâle ténèbre
Promenant ses espoirs éteints et sa vieille tristesse
Les yeux comme rasoirs sur l'horizon blanc
Écrit par Eli
"Il faut encore porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse."
Nietzsche Catégorie : Divers
Publié le 08/09/2019
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Eli au hasard |
Annonces Google |
Un jeune Rimbaud passant très vivace… Superbe poème qui m'a conquis, je le range en favori pour le relire avec grand plaisir pour son rythme et d'autres choses encore… | |
jacou |
Les yeux parlent et nous parlent. Merci de cette belle page qui m'à parlé |
|
Belle de jour |