La Mort me les a pris, laissant un vide immense
Moi qui les aimais tant... mais il en fut ainsi ;
L'improbité obscure heurta mon insouciance
En poignardant mon âme et meurtrissant ma vie.
D'abord, ce fut Papa qui connut le naufrage,
Dont l'esquif chavira en ce rivage abstrait,
Arrimant son grappin à la queue d'amarrage
De ce port inconnu dont nul ne revenait ;
Et puis ce fut Maman -pour s'y jeter sans doute-
M'abandonnant amère avec, pour seul rempart,
Les souvenirs brûlants de mon cœur en déroute,
Et ce deuil itéré avivant mon cafard.
Mon mentor m'aliéna hanté par sa chimère
Courant la retrouver au paradis des cieux,
Alors, j'ai évoqué que j'aurais dû me taire
Pour ne pas être un jour séparée de eux deux…
Papa, Maman, vous qui me glorifiiez sans cesse,
Le poids de cet amour est ancré dans mon cœur.
Aussi, dormez en paix, car malgré ma détresse,
Je sais qu'un jour j'irai là-bas dans votre ailleurs.
© Extrait de Dessine-moi un po-aime
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Écrit par Cypora
"La poésie, c'est comme le champagne, elle pétille dans mon âme (Cypora)http://lemondedantigone.over-blog.net/
Catégorie : Triste
Publié le 22/08/2019
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Ceux que l'on aime le plus sont ceux qui laissent le plus grand vide |
fee-de-ble  |
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Pourquoi souvent ce sont les plus jeunes qui partent en premier ??? Merci de ce partage Belle |
| Belle de jour |
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on repousse confusément,toute la vie la perspective de ce deuil..et pourtant,lorsque le moment vient de l'affronter, on se sent tout petits, perdus,et quel que soit l'âge, orphelins ...une des pires épreuves de la vie! merci pour ce poème. |
| Aria |
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un poème fort sur ce deuil déchirant... |
romantique  |
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Les parents aimés, grâce à qui l'on est là, sont nos devanciers sur ce chemin qu'emprunte toute âme qui rejoint un là-bas, nimbé d'un mystère. Nos parents nous précédent en tout, puis ils nous attendent, très patiemment, sans aucune hâte parce qu'ils nous aiment... Merci pour ce recueillement, Cypora. Votre poésie est très émouvante, et je pèse mes mots. |
| jacou |
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Merci pour exprimer si bien cet hymne aux parents |
| PATGUI |
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Au droit à la vie nous signons le droit à la mort ...mais il est toujours pénible de se séparer de ceux qu'on aime et qui partent nous laissons orphelins comme le dit si bien Aria ... Bravo Cypora pour cette touchante écriture ! |
| Yuba |
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Bonsoir à vous tous. J'ai vécu le décès de mes parents, pour l'un, en 1997, comme quelque chose de tentaculaire, et pour l'autre, en 2014, comme un cataclysme. Seul le temps guérit certaines blessures. Pourtant, ils me manquent tous les jours de ma vie. Merci à vous d'être venus sur ces vers. Amité, Cypora |
| Cypora |
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