Dans la chaleur d'été
Au fin fond du près
J'ai découvert par hasard
Un petit escargot noir
Non, jamais de ma vie
Je n'avais vu ceci
Un petit escargot noir
Si petit qu'on ne sût le voir
Sur l'épi perché
Il vit virevoltant
Toujours, rêvant vanité
Tellement qu'il ne sût susurrer
Autre chose qu'en prose
Aux oreilles de sourds
Qu'il souffre d'apoptose
"Fardeau dur et lourd..."
Mais monsieur l'escargot
Tu ne souffres point
Car c'est la vie petit nigaud
Tes douleurs tu oins
L'huile à la main
Mais c'est la vie mon copain
Alors maintenant arrête de geindre
Et sort de ta carapace te repeindre
D'une couleur éclatante
Qui, cette fois ci,chatoyante
N'attire plus les oiseaux
D'un blanc immaculé, parfaite albédo
Pour peut-être échapper aux grand méchants, "mechants"
Mais s'il te plaît, maintenant arrête
De les provoquer de tes terribles chants
Moi si ça continue, je retourne ma veste
Et hop," Dans la chaleur d'été
Au fin fond du près
J'ai découvert par hasard
Un petit corps blafard "
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Quand on est pas très discret, on attire évidemment la compagnie, pas toujours la meilleure merci Faeron pour cette fable | |
fee-de-ble |
Ha ha, génial ce poème très sympa, une jolie ritournelle qui s'écrit pleine de malice ! J'adore Faeron vos vers parfaits ! | |
jacou |