Perdu et oublié au coeur des nuages.
Comme un grand courant d'brumes.
Comme sortit d'un fleuve aux enfers.
On m'a construit un abris d'roches :
Pour me protéger des fous
Et des temps trop croches.
Comme une tale de roseaux, être debout,
Poussé par la tornade et tous ces chants des morts,
Ceux des explorateurs et du dernier des caribous...
C'est lui.
Qui s'tient comme un gardien d'phare.
C'est lui.
Les yeux tristes, et l'regard loin,
Ça disparaît quand on regarde pas.
Ça disparaît comme les grand-mères,
Ça disparaît comme les musiques et les histoires.
Les caribous.
Et les gardiens d'phares.
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Nature
Publié le 13/05/2019
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Commentaires
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Posté le 13/05/2019 à 19:47:58
Etrange ambiance que j'ai appréciée. C'est presque un poème d'épouvante à mes yeux. Merci Biron | |
grêle |
Posté le 13/05/2019 à 22:50:16
J'ai pensé en vous lisant à un papy qui se souvient d'autrefois, d'une rencontre ou d'une vision... Belle puissance d'évocation parcourant vos vers, Biron ! Merci du partage au-dessus de l 'Atlantique ! | |
jacou |