braises d'hiver feu de Janvier
panneaux par terre vitres brisées
et voitures calcinées
mon coeur bat plus fort
tu sais
lacrymogènes banques saccagées
comme prince et mal intentioné
avec ton cri de guerrier
lapin de garenne je t'ai vu
tu courrais
de Pey Berland jusque sur les quais
sur les barricades tu y étais
pas communiste ni meme athée
à la tete on t'as visé
mon ami
et à la faveur du brasier
entre l'ancien monde et une pluie de pavés
j'ai vu cette femme farouche et masquée
et ses yeux clairs pour tout language
avancer
Bordeaux bourgeoise et temperée
Bordeaux sur qui la nuit est tombée
Bordeaux quand la nuit tombe
quand la nuit tombe enfin
je n'ai plus de peine
on dirait l'été
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Commentaires
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Posté le 02/03/2019 à 21:54:39
Un poème pris sur le vif. Un texte d'intervention, de la poésie qui vibre et se fait sociale. Très bon, yeshua, en particulier la dernière strophe qui n'en finit pas de finir. | |
jacou |