Et si au mois de mai dix-neuf cent quarante,
Sous les ruines de l'église d'oostdunkerke village.
Une main tendue, tu n'avais que vingt ans d'âge
Ma chère Bertha, ma chère grand tante.
Passée de vie à trépas,
A cause de quelques idiots
Qui voulaient marcher au pas.
Tu es parties à cause de leurs idéaux
Et si quelques mois plus tard,
Mon grand père Richard
N'avait pas mis fin à ses jours
Non, ce n'est pas un calembour.
Tu as décidé que tu avais fait le tour
Un soir de mois d'août ou un matin
Est-ce ton cœur qui étais plein de chagrin ?
De ta vie, tu n'as fais qu'un allez retour.
Et si de mon autre grand père.
Yvon que je n'ai pas connu
Parti aussi, son âme sous terre
Onze mois ensemble nous avons vécu.
Et si mon très cher paternel
Sourd muet de naissance
Avait entendu, mais quelle jouissance!
Je sais c'est un rêve irrationnel.
Toute ses foutues questions
Je me le suis posé sans raison
Lors de mes moments d'insomnie
Savoir comment aurait été ma vie.
Toutes ses personnes que j'aurais aimé côtoyer.
Une heure, un jours ou juste un peu plus
Est ce que ma vie aurait changé.
Non ceci n'est pas mon Angélus
Et si de toutes mes décisions
Je n'avais pas été aussi con
Je crois que tout est écrit
Mais purée quel vie
Et si, et si, et si, et si, et si, et si
Me voilà dans mes délires parti
On remets tout en question en ce samedi matinal
Surtout dans un foutu état grippal.
Écrit par olivierdepooter
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Catégorie : Divers
Publié le 02/02/2019
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et si ,et si... un beau poème sur les aiguillages de la destinée ou du hasard si on y croit...questions qui démultiplient à l'infini les possibilités du rêve mais nous ramènent toujours au point de départ...merci pour ce joli poème!! | |
Aria |
Vos grands pères s'appelaient Richard et Yvon, et vous êtes grippé. Ma mère se nommait Yvonne et mon frère Richard, et j'ai la grippe. Bon, passées la coïncidence, j'estime que votre poème est une chronique qui restitue bien des temps troublés plus qu'à l'ordinaire, et aussi une leçon sur la continuité de vivre, pour rendre hommage aux anciens. | |
jacou |
Votre poème m'a touché. Nous sommes beaucoup à avoir des sujets qui se ressemblent et lorsque ces souvenirs remontent nous nous posons plein de questions. | |
roserose |