Sans regret de rien avec la solitude étrange que tout s'en va mieux comme ça...
Dans le néant des soirées glacées à battre en refrain les souvenirs du cœur...
je suis comme vous cherchant ce que le passé a fait de notre présent...
On vivra mieux demain sans doute quand nous aurons compris qui nous sommes...
Pour mieux remettre encore et encore ce que nous aurions pu être hier...
Alors qu'on en aura franchi des frontières et même sauté des barrières...
Et je répète encore que l'amour est l'orifice où l'on crache nos désirs...
Mais l'orifice est sans fin et dans ce trou noir on peut cracher tant qu'on veut...
Si le désir en cache un autre, l'autre peut bien aussi cacher ce qu'il veut...
Le cœur bat plus vite que le rêve, mais l'un s'éteint toujours avant l'autre...
Amis, amours, emmerdes, qui que vous soyez, je vous nuis aussi bien que vous...
Dans les complaintes de maux avec tous ces mots à forte redondance...
Y'a comme des regrets et des chagrins qui s'trainent par ici ou dans l'coin...
Mais aucun de nous n'est perdu les miroirs ne sont pas bien loin...
Nous verrons dans nos yeux se reflétaient nos âmes intrépides...
Et encore de l'espoir sur les jours à venir, sur les suivants de nos nuits...
J'ai comme envie de crier pour vous mais taisez moi ça vaut mieux...
Une explosion de ce souffle pourrait peut-être effrayer les dieux...
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Pensée
Publié le 23/01/2019
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Un poème d'une amertume sincère. Les dieux vont s'effaroucher, et les humains cheminent à l'accoutumée. Reste la poésie, pour s'accrocher, toujours... | |
jacou |
Parfois se taire à plus d'impact... mais se taire nous ronge de l'intérieur ... Libre choix Je te lis toujours avec plaisir "silencieuse"(qui en dit temps pourtant) :) |
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MARIE L. |