Tu te projettes dans les jours plus ordinaires
Aucun de tes combats n'échoue ni n'est grandiose
Seul attendu le bonheur coulant dans tes nerfs
Hors ces médicaments pris sous trop haute dose
Tu te souviens que c'était toi qui lamentais
Dans le jadis de tes pleurs l'obscure souffrance
Ton sang s'écoulait car un parent est l'étai
Soutenant toute vie depuis la bonne enfance
Un son froissé de feuille ancienne que tu jettes
C'est l'ordonnance apprise et sevrée dans les veines
Il n'est plus nécessaire, où se dorer la pilule
Devient réalité, de rêver en déveine
Maintenant, réjouis-toi, l'hiver n'est pas de neige
Un blanc manteau soyeux ne couvrira ton dos
La boule à zéro donc, tu souris, te protège
Ta vie revenue pour le plus beau des cadeaux !
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Social
Publié le 14/01/2019
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Commentaires
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Posté le 14/01/2019 à 06:23:13
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Très poignants, ceux qui sont touchés par une maladie se reconnaîtront dans tes mots. Merci pour ce bouleversant partage. Amitiés |
lefebvre  |
Posté le 14/01/2019 à 07:47:47
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Je reconnais... J’oserais même dire: je suis passé par la. Mais ce qui ne nous aura pas brisé bien au contraire aura fait de nous qui nous sommes aujourd’hui... Des hommes droits. Bien à toi Jacou Didier |
| passeur de mots |
Posté le 14/01/2019 à 11:39:50
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Trop émouvante écriture ! qui renvoie comme par une secousse vers une période fragile et sensible ...cette poésie brille par son appel à la Vie, saine, à l'utilité de dire que rien n'est aussi essentiel qu'elle ...merci Georges pour ce texte qui dénote d'autres ordres de nos saisons passées! |
Yuba  |
Posté le 14/01/2019 à 12:56:02
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beaucoup de blessures et de déchirures amitiés jacou:) |
| romantique |
Posté le 14/01/2019 à 13:28:55
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Daniel, Didier, Assia, Sylvain, merci beaucoup beaucoup, car ça fait cher au cœur de vous lire et de ressentir ce que vous dites avec votre belle empathie. La guérison est certes lente, cela a été cinq années combatives mais pas toujours, d'où une rechute brève, et désormais c'est du passé, cette dépression mélancolique. Je note que j'étais sur Icetea à certaines de ces périodes, et Icetea aura fait partie du soin, d'où mon cri : vive la poésie ! @ Didier : ton témoignage, ta confidence me touchent tout particulièrement. Tu as bien raison : n'être pas vaincu donne une force renouvelée, mieux prévenu il y a moins à guérir, et c'est alors que nous repartons du bon pied. Bien à vous tous. Georges |
| jacou |
Posté le 14/01/2019 à 14:32:25
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Merci Jacou pour ce poème qui exprime avec délicatesse un combat de chaque instant. Je suis touchée par votre poème témoignage, et la narration d'un ressenti intime. Ce battre en soi même et sourire à la vie revenue, c'est comme voir le soleil se lever, le jardin fleurir, le petit enfant s'enfuir devant un papillon...Merci Jacou de nous offrir votre poésie. |
| Hypothese |
Posté le 14/01/2019 à 15:01:27
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Grand merci Hypothese pour vos mots si réconfortants, qui évoquent l'enfance et ces choses naturelles qui nous tiennent à coeur. Revenir de ce genre de maladie (j'ai conscience qu'il y a plus grave) permet d'approfondir la relation à la nature, aux gens, à plein de choses simples négligées précédemment, quand je m'étais cru un "battant". Quelque part, c'est formateur, je suis moins superficiel qu'auparavant. Et surtout, la poésie négligée depuis l'adolescence a fait retour dans ma vie ! |
| jacou |
Posté le 14/01/2019 à 19:58:33
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Bon poème je comprend ton commentaire sur le mien car il est en résonance avec le mien. |
eric  |
Posté le 14/01/2019 à 20:20:23
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Oui, merci à toi Éric pour ton com, nous sommes quelquefois en convergence sous les vents de l'inspiration poétique, nous écrivons sous sa dictée certainement : nous puisons alors, dans un bassin d'idées, d'archétypes, nos vers, et ce bassin où puiser est universel et rejoint l'origine. Je ne crois qu'en partie au hasard. |
| jacou |
Posté le 14/01/2019 à 21:07:37
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Georges j'aime beaucoup la façon dont vous avez mis en lumière la maladie en soi. Je pense que peu de gens peuvent prétendre ne rien avoir. Il faut souvent beaucoup de persévérance, de courage et de volonté pour s'en sortir le principal c'est d'y être arrivé et d'en être conscient. Belle nuit |
| roserose |
Posté le 15/01/2019 à 01:18:28
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Merci beaucoup Rose pour vos mots qui me tiennent à cœur. Je connais votre belle sagesse, et votre message est réconfortant. C'est durant le printemps de l'an dernier que tout cela a pris fin tel que je l'ai ressenti, mais il est difficile d'être assuré d'être guéri pour toujours, alors je demeure vigilant. Belle nuit à vous. |
| jacou |
Commentaires
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