Les tableaux de verdure
Se sont vite cachés
Transit de l'haleine glaciale
D'un hiver triomphant
Les dernières fleurs de septembre
Se sont envolées, jupons fragiles,
Des robes, givrées,
Du glas de décembre
Qu'il est beau l'horizon
Nu, sous sa blanche peau
Son éclat réfléchit
Des sculptures poudrées
Édifiant les routes
De contes merveilleux
Chut! écoutez, le ton doucereux
Des flocons dansants, follement
Leurs accents, des pays lointains
Émoustille même la froidure
Rien n'est plus doux
Qu'un ciel garni
De petits cœurs d'ange
Trépassés trop tôt
Qui nous salue
En une céleste fratrie
Pour nous rappeler
Leur vie d'ici -bas
Les tableaux de verdures
Se sont recouverts de draps blancs
Sur le sable de neige
J'y écrit mon amour
Pour qu'il revienne en bon amant
Reconquérir mon cœur de sa beauté
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Nature
Publié le 11/01/2019
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sublime hommage hivernal...quelle densité scripturale dans vos mots:) |
romantique  |
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Une très belle ode, où le givre de l'hiver triomphant appelle, dans ce glacis de la nature, les anges de même pureté. Lecture enthousiasmante, Fée, pour qui aime l'hiver et se souvient. |
| jacou |
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merci beaucoup romantique |
fee-de-ble  |
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Merci Jacou, l'hiver a une beauté pure qui ne s'aurait s'égarer sous l'oeil du poète |
| fee-de-ble |
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J'aime beaucoup votre poème qui raconte l'hiver avec un regard amoureux, merci Fee-de-ble |
| Hypothese |
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Merci beaucoup Hypothèse |
| fee-de-ble |
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Un poème de toute beauté Le blanc comme couleur essentielle Et l'amour se conjuguant à l'hiver Merci Fée ! |
| Yuba |
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Merci Yuba! |
| fee-de-ble |
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