La rue s'éveille aux lueurs des vitrines éclairées
Ici et là on entend jaillir le son des verres que l'on tinte
Le monde entier semble être réuni ce soir en ville
L'écho de rires et de chansons s'égarent dans le vent
On peut capturer si l'on tend l'oreille des bribes de mélodie
C'est un piano qui joue dans ce café peut-être
Où des lumières scintillent comme des éclats de rêve
Et des lampions qu'on a accrochés là doucement se soulèvent

Que disent-ils tous ces passants ils ont l'air si heureux
Deux amants là-bas se tiennent par la main
Ils se murmurent des paroles peut-être des promesses
Des mots échangés qu'on n'échangerait pas contre d'autres
Et j'envie leurs regards comblés et attendris
T'ai-je jamais murmuré ces mots qu'ils s'avouent ainsi

Ces mots toute la nuit ont tourné sur tes lèvres
J'aurais voulu les cueillir et les offrir de ma bouche
Tu te tiens là Mon regard se perd dans le puit de ton âme
Et je retiens mon cœur qui peu à peu s'affole
Jamais je ne dirai ces mots qui font trembler mes mains
La rue s'efface et je ne vois plus que toi
Ce soir le monde a la couleur de tes yeux