En ce samedi plus triste qu'un lundi matin,
Le ventre gonflé, jaunes et noirs s'acheminent
En factions bariolées de leurs idées versatiles,
Chacune éclairées par l'ombre d'un noble dessein
Le pavé vengeur est tiré du sol
Ainsi qu'un ver juteux qui éclabousse,
Et en bas les gens d'en haut sentent frousse
Tandis que l'asphalte s'effrite et vole
L'oeil du sermon est devenu borgne,
Le bras tâtonne le fil des fantoches,
Avancez ! reculez ! sont les cris de la grogne
Qui s'entrechoquent et tissent sa filoche
Le rouge bonnet est admis à présent,
Derrière les grilles des palais sans-dents,
Cogne en lui l'écho des canus croquants
Ainsi rythmé des jacqueries d'antan
Eh ! Manu, dis, tu descends ?
Mais pour quoi faire mon enfant ?
A la table des nouveaux benêts,
Un couvert en sus reste immaculé
Sur les récifs de l'éternel recommencement,
J'aperçois les lueurs de la nuit jaune et debout,
J'entends les plaintes des ombres muettes,
Echappées de leur gangue pour toujours..
Écrit par Mateo Quinto
N'ayons pas peur des maux
Catégorie : Divers
Publié le 08/12/2018
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Un cheminement fort dans ses messages et sa détermination ...merci et bienvenu sur icetea Mateo ! | |
Yuba |
Hé Manu, tu descends ? C'est un bon souvenir de sketch ! Bravo à vous d'avoir mis en vers le sentiment de la révolte ! Bienvenue sur notre site ! |
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jacou |
je vous remercie =) | |
Mateo Quinto |