Le champ argenté de la ville
Parsemé de reflets de moire
Agglutine sur un trottoir
Sept ou huit pigeons volubiles
Silhouette de simple oiseau
Tournés dans tous les sens possibles
Rixe risible ayant pour cible
Du pain plus précieux qu'un joyau
Ce sont des petits citadins
J'aime cette faune enragée
Qui plus pour jouer que pour manger
Se bat, bande de vrais radins
C'est joli je jouit-et alors?
Je filme et je photografie
Ne me jugez pas ! Je me fie
A leur jeu, pain-pépite d'or
Jeu qui se prolonge et m'agace
Trop de différends égarés
Tout le monde aime picorer
Aime les foules et les masses
Je pensais aux gens de ma classe
Je m'y inclus, sans me farder
Méfiances insultes allant très loin
Chacun s'accuse et se surpasse
Je dis chez les pigeons au moins
C'est agréable à regarder.
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Amitié
Publié le 06/12/2018
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Le décentrement du regard est instructif. Les pigeons reflètent certains de nos comportements. Vous les éternisez par photos, avant que les individualités se distinguent à nouveau. J'apprécie beaucoup votre poème, constructif, Zigzag. | |
jacou |