Au loin dans une enclave ...
Un faisan domine par le vert
De sa poésie...le fleuve.
Le lièvre, un cousin peuple
Par ses craintes son vaste territoire
Le respect mutuel,
Ne peut-il les sauver d'une destinée d'esclaves ?
Lui qui veut s'identifier
Au conte de l'embryon d'Ève
A l'embrun sur fil du rêve
Au fauve qui se réinvente
Au succinct de l' existence
D'une luciole à la vie intense
A t-il besoin de rendre des comptes ?
Et moi venue en tenue négligée
Me fais pousser des ailes
Avant de me jeter sur la dune
Puis finir par m'endormir nue
Sur une poignée de feuilles mortes
Doit-on me juger ?
Quand nous cheminons...
En se tenant par nos mains
Dans un décor plein d'aveux
Nous n'avons jamais la même vision
Au fond des yeux...
Chacun son choix ses dilemmes
Son refuge d'hiver
Ses envies de flemme
Le piquant de ses repas
Et la vitesse de ses pas...
Ne peut-on nous aimer pour autant ?
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Pensée
Publié le 29/11/2018
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j'ai aimé ta réflexion superbe amitiés:) | |
romantique |
J'adore ta poésie, Assia, une poésie fraîche des bords, des berges, peuplée de petites bêtes qui ne demandent rien d'autre qu'exister encore un jour de plus, en sympathie avec la nature et avec le couple qui y chemine. Je lis ton poème également comme une allégorie, car cette diversité crée la richesse du monde. Merci à toi de nous le rappeler par ton texte subtil, celui-là aussi va dans mes favoris ! |
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jacou |
Je lis votre pensée poétique comme un doux cri à la fraternité. Se fondre dans le regard de l'autre des autres comme dans une contree ou il faut contempler, écouter, prendre merveille sans briser. Merci Yuba ! | |
Hypothese |
Ce poème très fort, qui frappe j'ai envie de dire, pour réveiller les consciences, je l'aime et j'apprécie fortement deux passages : celui du lièvre, animal récurrent dans ma vie, à mon travail en maison de retraite un lièvre venait me rendre visite tous les jours par la vitre, et la troisième strophe où tu conclues par "doit-on me juger" ? C'est sublime, car le jugement est le mal de tous les siècles. Pouvons-nous aller au-delà du jugement, par amour ? Je pense que oui et que nous sommes de plus en plus nombreux à se diriger vers la lumière... espérons ! J'aime tes pensées tout aussi belles et profondes que celles de Georges, vous êtes deux maître en poésie tous les deux et je vous admire beaucoup. Merci Assia ! Je t'embrasse, belle soirée :) | |
grêle |
Je vous remercie tous mes chers et chères ; Sylvain , Georges , Hypothèse et Marine ..vos commentaires ne sont pas que débordants de générosité ils témoignent aussi des âmes respectueuses qui vous habitent et de leur sensibilité envers toutes les couleurs qu'elles peut croiser et qui font de ce monde un milieu harmonieux et cohérent ...celui de l'espoir ...heureusement ! @ Marine, ton compliment me touche et me va droit au coeur ... Bises :) |
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Yuba |