Hors des murs
Un rai de soleil
Venu de nulle part
Me transperce
Sans dissoudre ma douleur
Ce froid mordant
Pieds et doigts
Qui me fait perdre
L'équilibre
À genou
Les mains dans la glaise
Un vent glacial
Me pénètre
Et me chante
Ton gagne-pain
N'est pas achevé
Continue de creuser
La boue
Est une réponse à tout
Comme ouvrir une boîte de thon
Peut être un art
Avec un peu de style
Hors du temps
Encore allongé
Sur mon nid d'air
Au-dessus d'un océan
Déchaîné
Une crevette insatiable
Surfe sur ma peau
La folie douce
Ricoche jusqu'à mon for
Je ne peux pas me réveiller
Vais-je mourir dans mon sommeil
Sans connaître
L'ultime transgression
Et le poète soupir
Au creux de sa léthargie
Le vent a oublié
De fermer la porte
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Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Amour
Publié le 28/11/2018
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Commentaires
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Posté le 29/11/2018 à 00:11:11
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Le vent sera bénéfique pour la prise de la glaise ...belle sculpture est ce poème...merci James ! |
Yuba  |
Posté le 06/12/2018 à 18:59:00
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Hypothese... Tant que l'humeur fredonne |
James Px  |
Posté le 06/12/2018 à 19:04:21
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Yubanca... La glaise résiste à l'érosion alors que la craie s'efface |
| James Px |
Posté le 06/12/2018 à 19:06:18
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jacou... Naître avec le printemps, mourir avec les roses, Sur l'aile du zéphyr nager dans un ciel pur, Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses S'enivrer de parfums, de lumières et d'azur... |
| James Px |
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