Le monstre,
Je crains de me voir dans les reflets du miroir
D'apercevoir, l'horreur, l'affreuse créature
Qu'ai-je d'humain ? L'acte maudit contre nature
De savants déments dépassés par leurs savoirs.
Ils se prenaient pour des génies, des démiurges
Des apprentis sorciers, en maîtrisant l'atome
Ils ouvraient les portes des enfers, le fantôme
Du mal renaissait de l'œuvre de thaumaturges.
En créant un montre, modifiant les gènes
Ils ont touché au coeur de mon humanité
La science fut la nouvelle déité
Pour les chercheurs, j'étais un agent pathogène.
Le but était le contrôle total du monde
Dominer les foules, par la mort programmée
Les infecter par des virus, les affamer
Dans un cloaque putride des plus immondes.
J'étais l'arme absolue, le dernier espoir
Et l'ultime tentative de leurs folies
Mais ils avaient oublié une anomalie
J'avais encore l'âme, à leur grand désespoir !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 07/11/2018
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Une belle sortie par cette âme salvatrice ...bravo Olivier ! | |
Yuba |
Un monstre beaucoup moins monstrueux que les savants... Il me plaît, et si il cherche une compagne je veux bien que tu me le présentes, rires. Merci de ce poème "fantabuleux" ! | |
grêle |
Un bonheur monstre ton poème car il convient de vénérer et respecter cette force vitale, qu'est l'âme ! Merci Cro. | |
suane |
Merci à la gente féminine pour les commentaires, si je suis un monstre ce n'est que d'écriture ! | |
CRO-MAGNON |