Imaginez d'abord un géant dans un habit d'enfant. Un vêtement absurde, de fils multicolores et méprisant, étourdi par un monde dont le sens échappe, abasourdi, assommé, à l'étroit, comme si sa couverture voulait l'agacer.
Enfermé dans un solide au contours limitant.
"L'enfer, c'est les autres", cette phrase résonne
Mais, c'est aussi nous même, et le mot de Cambronne
Et des mots qu'il faut clamer, un corps à découvrir, une énergie comprimer.
Les gens qui murmurent chut! d'un ton condescendant achèvent de le saouler.
Cette mièvrerie indigeste, la renvoyant d'un geste, c'est puant et encombrant
Son cœur bat, son muscle ploie et ce pied qu'il envoie semble un carburant
Epurée, sa pompe ne veut plus que du grandiloquent
Graver une épopée et huer tous les feux
Et le cœur, qui, avant d'être un organe d'amour lové et avalé, n'est qu'une agressive pompe
Crie au respect dans une page de faux-semblant, à la justice, cette énergie, qui jamais ne s'estompe
Lance et balance le sang du visage jusqu'à la phalange
Et ce bout de doigt, allié à ce corps bouillant, ne veulent que détruire, d'abord, et que tout vole
Toujours souple et jamais molle
Cette énergie qui emprisonne
Ne veut, après, que plonger dans un ouragan d'air,
Poursuivre des voitures, et noyer le désespoir, dans une ligne de basse et une centaine de décibels
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Amitié
Publié le 27/10/2018
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