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Est un enclos d'aire poétique éparse
Un écrin au don du bel savoir y vivre
Une demeure comme rive bleue darse
Un abri pour les blés nés qui s'en délivrent
Depuis que rire d'enfants court encore
Pieds nus sur le plein cher de leur existence
Passée ou présente au sein de ses décors
Comme dans chaque histoire nos évidences
Au fond des armoires à tiroirs tout comme
Derrière les écrus chauds des plis dentelle
Tout l'art de parler aux femmes et aux hommes
En perçant l'essor en récits qui ruissèlent
Garniture de planète au crépuscule
D'où la montagne sort nette et imposante
Brume matinale verse et accumule
Au sillage l'évasion plaisante
Dès la première saveur d'une automnale
S'étalent émotions odeurs jachères
Permis d'une chair grenade initiale
Confie les soins au vert éclat du parterre
Les modes d'appel se font à même source
Et puisent aux cœurs de leur mythe semeur
Des oiseaux qui viennent boire à la rescousse
Dire le must éblouissement des chœurs
J'admirerai ici jusqu'au bout comment
Silences se tenant la main sur les murs
Incarnés en fleurs ne formant qu'un moment
Plus éloquent que réunies toutes armures
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Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Amour
Publié le 26/10/2018
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Un château dont tu as hérité, en reine de poésie, où il fait merveilleux bon s'y promener... Ce poème est une merveille, la dernière strophe le clôt si délicatement... J'ai tellement aimé la visite, je le relirai souvent avec émoi. Grand merci pour ce havre de paix que t'a inspiré ta maman... Je t'embrasse :) |
grêle  |
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C'est vrai Assia, nos mamans-chéries nous ont légué bien des choses en sus de la langue (maternelle) Amitiés :) |
barateur  |
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Ta poésie de ce jour, Assia, me fait penser aux vers de Maurice Scève dans sa "Délie" : j'aime la tournure que tu as donnée à tes vers, les parant de mystère, tout en en conservant le charme très parlant des mots jolis choisis pour leur parure et pour leur sens, toujours à déchiffrer. C'est là tout l'art de la relecture, ce qui rend la poésie immortelle, contrairement au roman : sa saveur mystérieuse, un peu cryptée. |
| jacou |
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Mille merci Marine, Ahmed et Georges ...de votre précieuse visite tout d'abord puis d'avoir si bien saisi ce poème ...qui veut bâtir une solide pierre des valeurs transmises sur la pierre de construction d'une demeure ...la deuxième étant plus importante car éternelle comme l'amour d'une mère ... Bises amicales :) |
Yuba  |