La mer grise me plonge hors sente
Vers les fonds d'une mélancolie abyssale,
Le sel de cette vie me ronge si lente
Et les rochers me lacèrent, j'ai mal.
Moi qui cuisinais d'antan
Si bien avec les aléas de l'être,
Me voilà dévorant les vers blanc
Du fond de mon piteux âtre.
Les vagues me rattrapent sur la grève
Et les mots dans ma bouche deviennent fades
Que cette mer me harcèle sans trève
Jusqu'à cette poésie triste et laide !
Je n'ai plus l'élan des marées
Des tempêtes et des âges,
Ma barque traverse à grandes ramées
Un fleuve aux terribles présages.
Par Galerion et Eleidora
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Commentaires
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Posté le 01/09/2018 à 18:19:43
fascinant et passionnant merci félicitations a vous:) | |
romantique |
Posté le 02/09/2018 à 15:22:34
Terriblement mélancolique et douloureux, ce poème procure des frissons à la lecture... on en ressort pas indemne ! Merci à vous pour les émotions... Bonne continuation à ce duo de poètes en herbe :) | |
grêle |
Posté le 02/09/2018 à 15:33:01
Merci beaucoup pour vos commentaires si encourageants :) | |
Eleidora |
Posté le 02/09/2018 à 19:13:21
C'est sombre et Baudelairien mais j'aime beaucoup. Balloté par la mer, la vie, la mort, on se projette aisément dans la tristesse et la mélancolie (ce qui en dit long sur la fragilité de l'être). | |
eliosir |
Posté le 03/09/2018 à 00:22:11
Merci de vos retours ! C'est toujours un plaisir de composer avec une poétesse de talent :) | |
Galerion |