Une âme erre le long d'une voie ferrée,
Il l'attend sur le quai de la prochaine gare.
Elle tient la lune entre ses doigts de fée,
Rêve encore à lui en effet,
Rien ne les sépare.
Il se débat dans ses rêves et elle voit
Son regard l'admirer comme une muse adorée ;
Et le train file, file sur cette voie,
Elle n'entend plus sa voix,
Dans la nuit dévorée.
Les étoiles tournent dans sa nonchalance,
Elle n'atteindra jamais ce quai si lointain.
Des anges soupirent et c'est leur chance,
De s'unir dans la lueur intense,
D'un obscur matin.
Les adieux sont des blessures terribles,
Ils saignent dans leur corps alors étrangers ;
Et le train file dans la nuit paisible,
Leur union est imperceptible,
Si loin du danger !
Elle attend sur le quai de cette gare,
Il erre le long d'une sordide voie ferrée,
Avant que leurs esprits ne s'égarent,
Ils auraient voulu la gloire,
D'un amour sacré !
Mais l'aube arrache leurs derniers cris,
Ils se réveillent sur un banc loin du monde.
La terre et la lune sont toujours rondes,
Ils y ont cru quelques secondes,
C'était bien écrit.
OR
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Amour
Publié le 19/08/2018
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Un très joli voyage, merci pour ce partage Amitiés Daniel |
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lefebvre |
Belle ambiance dans ce poème où l'attente et le rêve se côtoient, c'est beau | |
fee-de-ble |
un tres joli rêve,une belle histoire... | |
Aria |
Un vrai roman d'amour! Bravo...amitiés | |
barateur |
Merci lefebvre, fee-de-ble, Aria et barateur, vos compliments me touchent d'autant que ce poème est plutôt autobiographique... | |
Alphaesia |