Poème écrit en trio, avec Grêle, Sensible Raphy et moi même.
L'ascension
Crois-tu qu'il est bon temps de t'arrêter,
De t'assoir, comme ça, au milieu de la montagne ?
Allez, grimpe, bouge ! Car faut qu'on s'magne,
Je veux vite trépigner le céleste sommet.
J'ai hâte d'imprégner mon corps de nuages cotonneux
Et voir cet horizon de près, comme un mirage
Qui ne serait que trop réel. Toucher le top floconneux
C'est mon rêve, alors par pitié prends courage !
Tout en haut,
Tu perdras tes mots
Alors ton âme fondra,
Et dans ce magnifique, elle se diluera !
Non. Allonge-toi tout près de moi
Et discutons, la montagne ne partira pas.
J'ai si froid… le repos me demande
Pose tes fesses, et refaisons le monde.
Dis-moi, au fond, qu'est-ce qu'on espérait
Parmi ces rocs escarpés, ce vent mordant ?
Je souffre du vertige et je dois t'avouer
Quelque chose d'intime depuis bien longtemps…
Tu es au sommet de mes sentiments !
Tu me permets de devenir Grand !
Pour toi je serai un battant
Car mon amour pour toi, toujours est grimpant.
Un long éclair de silence frappa ces deux ailes
Et leurs pattes, accrochées, embrassées l'autre à l'une
Battaient la terre, Battaient fort le mystère de la lune
Ces deux cerfs... galopèrent jusqu'au ciel.
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