Un soir, à la faveur d'une insomnie naissante
Je fis mon oeil Navire et mes pensées la Mer
Et, sans songer au rêve à l'esquisse mourante
J'abordai Souvenir Métal, teint d'éphémère
Crue lacrymale ; un souffle, une brise et l'orage
Puis tempête oculaire au son des parfums morts
De ces terres perdues, abandonnées de rage
Que l'on sait mieux fleurir délestées de nos corps
Plus d'étoiles aux cieux pour guider ma dérive
Cherchant Réminiscence, aucune île ne vient
A ma lunette au ciel tendue, traquant la grive
Dans l'espoir que son chant rende plus doux le mien
Face au néant, je perds de ma quête le fruit
Je m'endors au cri froid de l'astre goguenard
Qui caresse ma peau sitôt que mon coeur fuit
Cet océan perdu des souvenirs sans fard
Écrit par light and shadow
La citation est le refuge de ceux qui ne savent pas penser par eux même
Catégorie : Triste
Publié le 08/06/2018
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Commentaires
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Posté le 09/06/2018 à 21:06:25
Un beau flow vos mots Ça tangue , vogue , et chavire Le mal de mer ? Triste mais beau ,j'entends Tété ( le chanteur) et sa mélancolie |
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Estaile |