Petites rives asséchées,
Comme le lac de tes yeux.
Au loin quelques bannières
De roseaux harcelés par le vent.
Près du sol, cette brume violette,
Gondole au gré de tes petits frissons.
Ta voix, un instant, a troublé
Les palabres sourds des orties.
Tes regards ont figé
Le carillon grinçant des cigales.
Les effluves de ta peau
Ont fait tourner la tête,
Des grands moulins à vent.
Le petit bout de langue,
Qui sort d'entre tes lèvres,
A transformé en anges,
Tous les petits démons.
Tes seins fuyant du liseron
De dentelles étourdies,
Ont figé à jamais,
L'humeur des jasmins inodores.
En traversant les plaines,
Je voguais dans ta peau.
Ma besace trouée suait de mon amour
Et je sentais le poids et le bruit de tes larmes.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 16/05/2018
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de virgile au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 17/05/2018 à 18:16:25
Joli poème qui interfère la nature avec le corps féminin... Une belle approche, Merci Virgile | |
grêle |