Tranchés hachés enchainés
Sans leur spontanéité
Les pieds et mots veillent.
Miettes grossières sans verve
Que l'on butine et observe
Attendent l'abeille.
Car qui les cueille au hasard
Ecueil méchant et hagard
N'aura que l'écume.
L'écrevisse spectatrice
Attend que le sel surgisse
Malgré son volume.
D'autres s'y fondent s'y noient
Y plongeront plusieurs fois
Attendent la fin.
Tranché dans sa cécité
Sans sa spontanéité
Ce n'est qu'un parfum.
L'esprit vague divague les mots en vain!
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Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 07/05/2018
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Commentaires
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Posté le 07/05/2018 à 20:52:06
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Ceci étant mon 81eme poème (pour qui ne comprend pas le titre). |
Zigzag  |
Posté le 07/05/2018 à 20:56:26
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Félicitations pour ce 81ème poème qui mérite un jubilé de commentaires. J'adore les mots employés tels butine, cueille, écume, écrevisse... et le sens caché derrière tout cela, car on peut y voir plein de sens en fait. C'est un poème qui aurait plu au maître de l'absurde mr Lewis Carroll. Bravo et merci pour le partage Zigzag, j'ai beaucoup aimé :) |
| grêle |
Posté le 08/05/2018 à 08:31:23
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J'ai aimé ce parfum de mots. Un plein de beautés. |
feuille_au_vent  |
Posté le 08/05/2018 à 11:29:05
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J'aime le caractère tranchant de ces mots ! amitiés |
Yuba  |