Au pied de l'immense chêne vert
Qui borde les esprits disparus
J'ai croisé l'ombre qui te ressemble
Sans vraiment pouvoir la reconnaitre
À l'idée de te croiser à l'heure
M'aide à condamner la médiocrité
Qui m'habille crûment la pensée
Dés que je dévoile le visage
De la réalité désastreuse
Qui nous asservie à petit feu
D'un souffle sur toutes ces branches
Je libère toutes ces années
Perdues ou disloquées malgré tout
Le courage ou l'envie qui m'indigne
Parler comme écrire ne rien dire
Se taire s'incliner obéir
La poésie ne sert plus à rien
Si ce n'est à projeter ton ombre
Sur le mur d'en face pour rêver
Tu me manques ne dis pas ton nom
Je perdrai le désir de m'enfuir
Et pourtant j'irai chez toi dormir
Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Divers
Publié le 30/04/2018
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Commentaires
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Posté le 30/04/2018 à 20:52:30
Cela donne envie d'une accolade... Toujours une belle lecture vers vous :) |
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MARIE L. |
Posté le 30/04/2018 à 21:09:03
J'adore cette image qui se projette sur le mur d'en face et qui fait irradier l'ombre . Merci James ! Amitiés |
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Yuba |
Posté le 03/05/2018 à 21:44:51
MARIE.L... Si vous aviez un visage je vous embrasserai | |
James Px |
Posté le 03/05/2018 à 21:45:38
Yubanca... Qui n'a pas besoin d'une ombre salvatrice | |
James Px |