Les caresses de ma main sur ton visage
Et c'est l'imprudence de tes rides aux traits maladroits
Qui ensorcèle le captif de mes doigts
Ta peau tape mon tambour sans maquillage
Elle apprivoise ma bouche sur ta joue
Des langueurs douteuses et jalouses
Les falaises de ton nez abruptes et douces à la fois
Respirent la grandeur des astuces de ta mielleuse figure
Qui se présente à moi
Et c'est mon corps qui transpire
L'apparence un empire
En cadeau pour toi
Quand les destins se nuisent à n'en plus finir
On y voit on y goute les fraises de l'amour
Irréelle transparence des habits je me noie
Au milieu des sans lieux dans un monde inconnu
Où chaque plume s'envole en mille nœuds, tu fredonnes
Cette chanson douce créée depuis que les fleurs bourgeonnent.