Peut-être que là-bas, les étoiles sont belles,
Peut-être que les près distillent leurs odeurs,
Ici les oiseaux fuient les toits des citadelles,
Et les jours sont muets quand je compte les heures.
Il y a ces parfums lourds qui planent sur le lit,
Tes regards sont figés sur le miroir éteint,
Le vieux disque rayé hurle sa symphonie,
Sur le bateau brisé je suis le seul marin.
Quand le dauphin lance la dernière bouée,
Sur le pont échancré je cherche encore ta main,
Ma vie comme un cordon lentement dénoué,
S'étire dans le vide sans aucun lendemain.
Des coups sourds sont frappés sur le bois de ma porte,
Je sens planer vers moi tes parfums disparus,
Ils sont là, ils reviennent tels des sombres cohortes,
Ces souvenirs de toi que je croyais perdus.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 17/01/2018
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Commentaires
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Posté le 17/01/2018 à 20:00:39
Magnifique et mélodieux poème. | |
MARIE L. |
Posté le 17/01/2018 à 21:40:18
Ah le manque de l'autre...J'ai aimé le rythme et la fluidité des vers. | |
Axelle14 |
Posté le 17/01/2018 à 22:28:29
Un poème qui est saisissant, chargé d'émotion, et ne lâche pas son lecteur, merci. | |
jacou |
Posté le 18/01/2018 à 00:23:33
Magnifique ! Merci Virgile pour le souvenir de ces jours heureux. | |
suane |