À toutes ces feuilles à moitiés noircies
Soudoyant mes soirées moisies
L'émoi des silences vous remercient
Même si, jamais je ne vous finirez
J'ai besoin de nouveauté
De prendre soin de nous vautrer
Sur d'autres lignes de mon cahier
Fou a lier, la fin de l'histoire me fait des simagrées
Si mes rimes sont aussi joliment compliqués
C'est qu'elles sont simples pour celui qui sait écouter
Dégoutter par le goût des paroles amer que j'émets
Désolé, désormais c'est morne, mais
Mes sommets ont scellé mon sort au sommet
Le sommeil amorphe
Je métamorphose les aurores en coucher du soleil
Par la perte d'un être cher
On se perd un peu soi-même
C'est au fond d'une bière que j'ai su qui j'était
Je ne suis que le souvenir de quelqu'un qui m'aimait
S'il s'agissait que je m'assagisse
Avant que les années m'assassinent
Pour m'assainir l'esprit, j'insisterais
À trouver une fin à tout mes textes

Mon bonheur est un château de cartes
Mon malheur est un boomerang
En hauteur, la bonne humeur s'installe
Instable, j'attend qu'un cercueil m'attrape

Est-ce qu'on joue à s'oublier...
Pour espérer mieux se retrouver?