L'ivraie au coeur,
Je marche dans ce coin désert
Où mon âme battu au fer rouge contemple sa désolation.
Je ne peux rien prononcer.
La bise hivernale souffle et dépose sur mon visage ses crachats froids
Mais je ne grelotte pas du temps.
Tout c'est enfuit :
La beauté de mon pays, mes amours, l'odeur de mon urb crasseux que je foule pieds nus, les berges de ma rivières tendres à l'oeil. Même les jaules des condés m'y paraissent agréables.
Plus rien ne compte.
Je ne vois que des êtres décharnés et stériles qui s'évident au fil de leur sens au fil du temps.
Cette vague qui m'envahit
Et la déroute de chaque particules de mon êtres.
Ces envies morbides.
La mise en berne de mon sexe.
L'ensevelissement de chacun de mes mots qui ombrage mon pas.
Le manque d'envie de boire et de fumer du hachisch.
L'illusion de croire qu'un jour on peut venir à bout de soi.
Écrit par jokopoulos
Les livres sont fait pour voyager et être éprouvés
Catégorie : Triste
Publié le 30/11/2015
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