Conserver l'étincelle
Au chaud gouffre du coeur
Le percevoir bientôt partout
Et ne le quitter jamais - si tant
Est qu'Il entrave tout dans son Jamais.
Arrivé enfin à l'explosion
Au dedans de milles milliards de milles silences
Aux abscons pas des compagnons, semblables blafards
Je suis pire : blême comme le cafard.
Reconnaître partout le souffle
L'urgence file à toute allure
S'embraser sous le ciel immense et trop concave
Cultiver des paysages intérieurs aux grains de souffre
Nul autre substantif que le ciel azur
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Commentaires
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Posté le 01/05/2015 à 13:09:12
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J'aime votre manière d'écrire car il y a de la profondeur, une certaine pudeur mais aussi une farouche envie d'exprimer vos sentiments. Ça donne une écriture cossue, dense, toute en rondeur et vraiment plaisante à lire. |
coolwater  |
Posté le 02/05/2015 à 16:20:42
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Un traité d'alchimie poétique rédigé avec beaucoup d'invention. |
| jacou |