Des lueurs lunaires sur la coure tombaient
Une ombre nocturne enchantait son visage
Une silhouette envoûtante que je sentais flamber
Dans Cette nuit hivernale une senteur sauvage

Un bois crépitait doux, au feu de nos vies
Quand dans ses yeux le reflet et toute l'ardeur
De la joie de vivre et de toutes les envies
La quiétude se couchait près de ses couleurs

Elle se parait d'un merveilleux sourire
que je n'osais par la parole interrompre
seul mon regard parlait se laissant mourir
dans ce rêve imaginaire que je dus corrompre

La vie dehors est bien froide et tellement amère
Seul près de cette cheminée je me laisse assoupir
Un peut d'amertume sous cette belle atmosphère
N'oserait dompter mon rêve, ni le faire accroupir

Que c'est bon de rêver pour deux mille dix huit
Avant que la cloche ne sonne
aux douze coups de minuit