il fait chaud dehors
les corps sont placides
une fine pluie tombe
cette fois encore
elle est bien venue
toujours mieux qu'une bombe
qui descendrait des nues
même si un peu acide
elle est bien venue
le coeur asthénique
la lenteur du temps
un peu ironique
l'été est là
bien loin le printemps
mon corps est las
bien loin mes vingt ans
les jours se répliquent
traçage au compas
du dernier combat
une cigarette brûle
entre mes doigts
de touché avides
et je reste coi
entre ces vieux murs
si froids
tellement durs
le temps!
oui le temps
a du
poids
et me met
moi
en total émoi
je me laisse aller
sous son immense aile
je ne peut voler
mais le coeur ulule
mon amour pour elle
et me retient
prisonnier
et me dit revient
et me chasse après
d'un coup d'éventail
je suis renié
devant sa porte
devant son portail
attaché
aux boulets
de mon amour pour elle
avec les poubelles
ça me réconforte
le temps passe et ne revient pas
je fait quelques pas
vers le néant
je ne reviens plus
et même si j'ai plu
la nuit ou le jour
je ne reviens plus
c'était un amour
une histoire féconde
qui est en fin est morte
là devant la porte
de la belle
Joconde...
Écrit par zeste
la vie n'est qu'éphémère nous ne sommes que passagers qu'elle soit bonne qu'elle soit amère il faudrait se partager le pire et le meilleur.
Catégorie : Amitié
Publié le 16/07/2014
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eh bien! cet été là est propice à la morosité!c'est la saison des amours mortes? | |
Abdel |
merci Abdel, c'est mieux que rien(le néant)... bien à toi zeste |
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zeste |
Un bel écrit ...en souvenir de la belle Joconde ! Amitié de la voisine :) |
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Yuba |
merci très chère soeur amie et voisine, merci belle fleur blanche de casa pour ce passage parfumé d'amitié et de fraternité... bien à toi ton frère d'outre frontière zeste |
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zeste |